Oujda
Blijf op de hoogte en volg EDDAR
15 Oktober 2017 | Marokko, Oujda
Comme maintenant nous sommes des voyageurs avertis, le lundi matin nous faisons les courses pour la traversée. A boire et a manger pour trois jours de façon a ne visiter le resto de bord q’une seule fois.
Après ca, au port, nous entamons la longue attente avant d’embarquer. Nous avons maintenant un peu l’habitude du (petit) stress et chao avant de pouvoir enfin arriver dans notre cabine, mais, le navire qui se met tout doucement en mouvement (et a temps), et petit a petit quitte le port, reste quand même un moment envoûtant.
Le programme à bord est comme suit: le premier jour on embarque et, dépendant de l’heure de départ, faire un tour, la reconnaissance du navire, regarder la côte qui s’éloigne et..dormir.
Le lendemain il faut faire controller les passeport, tamponner et régler les papier de dédouanement pour la voiture. Ceci se fait par deux fonctionnaires, assis à une table dans deux endroits différents. Durée: comptez une matinée, si vous êtes a temps.
Les passeports sont vite réglés, nous étions dans les premiers. (voyageurs avertis hein). Après ca, la voiture. Ceci ne se passe pas sans le boucan coutumier. Des petits malins qui dépassent la queue de 70 a 100 personne avec leurs cartes “handicapé” comme bannière. (ce coup si, même un dont l’épouse serait handicapée, mais ne fait pas partie de la file). Ou ils s’amènent avec une autre excuse.
Heureusement, gâce la vigillance du fonctonnaire et aux protestations sonores des autres, ils se font (pas poliment) renvoyer dans la queue. Pour par après, quand même revenir a la charge une au deux fois. Très intéressant a étudier, ce genre de comportement. A chaque fois pareil.
Et tout ça pour, par après, tourner en rond sur le pont. Ce n’est pas une croisière, il n’y a donc pas d’activités prévues (sauf un peu pour les enfants). Nous, ben, on s’en fout!
Nous profitons du calme, pas d’internet, lire, faire le tour du navire, regarder la mer et de temps en temps un petit chat avec d’autres voyageurs.
L’arrivée au port de Nador se passe bien, sauf un moment de stress quand Eddy ne retrouve pas la voiture tout de suite. Cachée entre toutes les camionnettes chargées jusque (haut) sur le toit. C’est parmi elle que nous devions garer, vu que nous avons un coffre sur le toit. Ca s’appelle, Catégorie 2, dépassant 1,90m.
Comme par miracle notre voiture est une des premières a passer la douane. Douanier sympa, nous ne devons même pas ouvrir le fameux coffre sur le toit. Hop! Passés!
Vers 15.30h, local, nous arrivons à “la maison”. L’habituel sable du désert, infiltré a cause du vent, nous attend. Nettoyage, ranger, décharger la voiture. Après ça, café et biscuits et tout chez Sabah et Kader. Oui, des voisins. Puis encore vite en ville pour charger nos cartes sim et, ouf, dormir.
Le jour après, nous allons au centre-ville pour payer la taxe annuelle d’habitation. Le midi nous mangeons chez Naima et Ahmed, heu, des voisins tiens. C’était jeudi ça. Nous sommes invités pour fêter notre retour. Ils nous invitent aussi pour vendredi midi car ça, c’est le jour du couscous.
Vendredi Eddy reçoit sa première amende (la première de cette période). Il a “oublié” de marquer le stop quelque part. La plupart du temps, car les amendes vont vite ici, il s’en sort avec une montagne de “pardons”, d’un peu de blabla, un peu d’Arabe et on ne le fait pas payer. Mais…pas ce coup ci. 40euro a payer tout de suite. On fait un pv, on paye, on blablate un peu et en guise d’au revoir le policier dit: “Et, bienvenue au Maroc, monsieur”. Puis, il realise. Le policier et Eddy, en ont bien rigolés. Quoi qu’il arrive, politesse avant tout.
Hier nous n’étions invités nulle part et aujourd’hui chez Fatna et Abdoullah, voisins d’en face.
Aussi comme d’habitude, beaucoup trop a manger. Viande et prunes. Salade au riz, maïs, raisins etc… Couscous aux amandes et raisins et une overdose de fruits. Mais, mm, très bon tout ça.
Entretemps, tous les vêtements et jouets que les gens en Belgique et Hollande ont donnés, sont déchargés, ordonnées et aujourd’hui rechargés dans la voiture. La partie destinée au village (notre village).
Nous nous réalisons petit a petit que nous sommes devenus une mini organisation d’aide sociale, chouette ça.
Peut-être qu’un jour, nous aussi nous devrons acheter une de ces grandes camionettes pour tout charger et, en tout cas, ce ne sera plus un problème pour la retrouver dans le garage du navire.
Demain nous partons pour Aït Atmane, le village avec nos amis, les oliviers, la montagne et la où notre coeur se trouve (expression Flamande).
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16 Oktober 2017 - 18:35
Eugene Stefffen:
je Vous remercie pour la belle carte pour ma retraite
Eugene
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