Retour à la maison

Oui, à la maison! On nous demande souvent si une place fixe ne nous manque pas. D’accord, les voyages sont souvent fatiguants, mais de Bulgarie au Luxembourg, du Luxembourg au Maroc ou peu importe l’ordre, nous rentrons toujours “à la maison”. Yé! En fait, tant que nous pouvons le faire, la vie de Nomade nous convient assez bien.

Le soir du 26 octobre nous arrivons à Gènes, Italie et y passons quelques jours, jusqu’a samedi, le jour de l’embarcation.
Nous faisons des kilomètres à pied. Gènes est une ville ancienne et très intéressante. Bâtiments superbes, après Marseille le plus grand port d’Europe (parait-il). Impressionant. Nous visitons “l’Aquarium”, à ne pas manquer si jamais vous êtes à Gènes. Pour vraiment voir la ville avec toutes ses rues et ruelles, il nous faudrait plus que deux jours.

Samedi c’est le jour de l’embarquement. L’habituelle paperasserie se passe très bien. Comme nous sommes tôt sur place, nous devons attendre quelques heures (aussi comme d’habitude). Vers 16h nous sommes dans les premiers à pouvoir embarquer. A 18.30h, avec seulement une demi-heure de retard, le mastodonte se met en mouvement. Toujours un moment très spécial. Nous quittons le port et voyons Gènes se dissiper petit a petit. Le voyage se passe bien. La cabine et les couloirs sont silencieux et, cette fois, pas de tumulte à bord.

Bon, si vous voulez écrire une petite histoire et n’avez pas d’inspiration, un conseil, faites un voyage en bâteau.
Nous faisons étappe à Barcelone. Des gens débarquent, d’autres embarquent. Le processus dure 4h, puis nous repartons. Tout se passe d’après le planning. Après trois jours de navigation agréable, on nous demande de prendre nos bagages et de quitter les cabines. Sur le pont, dans les couloirs, partout des gens attendent de pouvoir débarquer. Même que nous arrivons plus tôt que prévu au port de Tanger. Tout le monde est content, enthousiaste et puis..c’est le silence. Même les moteurs du navire sont silencieux. Après environ une heure d’attente on nous apprend que le capitaine doit recevoir l’autorisation de la part des autorités Marocaines, pour entrer dans le port. Ben tiens, eux aussi sont surpris du fait qu’un navire arrive à temps. Probablement c’est la panique générale là-bas, hah.
Après encore une heure nous entrons enfin dans le port et pouvons débarquer. Le chaos habituel est, cette fois, bien controlé par l’équipage. Garage après garage, étage par étage nous sommes autorisés a nous rendre vers nos véhicules. Les premiers a monter à bord, sont les derniers a débarquer,...comme nous!
Encore 1.30h a faire la queue à la douane et voilà, nous sommes en route.

Entretemps il est 22.00h (23 en Europe) et Oujda se trouve à 700km. Nous décidons de passer la nuit à Asilah, à une quarantaine de km de Tanger.
Le jour après nous prenons la route vers Oujda. Nous roulons a tour de rôle, déjeunons et dinons en route et vers 17.45h nous arrivons dans notre rue.

Un peu crevés, nous préfèrerions de décharger la voiture, manger et dormir. Mais ceçi est en contradiction avec l’hospitalité des voisins. L’une nous invite a aller boire le café/thé, l’autre décide de cuisiner pour nous et de nous apporter le repas, elle se précipite au magasin. Ah oui, nous sommes de retour au Maroc. Faire le click dans la tête.
Nous buvons le café, mangeons un plat de vermicelli au poulet, bien épicé, et ceçi AVEC la voisine et son gamin (qui finalement décide de manger avec nous, chez nous). Après nous déchargeons quand même la voiture, nettoyons une première fois le sable accumulé dans la maison et allons au lit, fourbus mais contents.

Le lendemain matin, une troisième voisine nous sort du lit et nous invite pour le petit déjeuner. Elle nous a préparé des crêpes Marocaines, du thé, des biscuits etc. Une super façon de se réveiller.

Le reste de la journée (et le jour d’après) est consacré au nettoyage. Apparement, la semaine passée il y a eu une tempête qui nous a amené du sable rouge mélangé a de la pluie. C’est formidable….Beaucoup de sable dans la maison mais aussi les fenêtres et traillis sont colorés. Les murs et le sol de la terrasse ont l’air d’être peints dans une couleur brun-rouge-terre. Joli!
Nous faisons des courses et réglons encore quelques trucs. La dernière phase (déjà) de notre année “test” a commencée. Que va nous apporter l’avenir? ☺