Paresseux.

Nous sommes assez paresseux. Notre dernier compte-rendu date de novembre 2017. Il est donc grand temps de donner quelques nouvelles à nos lecteurs fidèles. Que s’est-il (ou ne s’est-il pas) passé depuis lors.

Après un petit séjour à Tanger, nous partons de là vers Gènes (Italie). Oui, en bateau.
Le voyage en mer se passe sans gros incidents, quoi que…à un moment donné le navire fait “encore” demi-tour. Après un petit temps, ça devient un cercle complet. Via l’intercom, on demande aux personnes qui ne trouvent plus un membre de famille ou une connaissance, de venir mentionner cela à la réception. La nouvelle que quelqu’un serait passé par dessus bord se répand vite. Ce qui est rès possible quand on est inattentif aux fortes rafales de vent.
Après avoir tourné en rond pendant une heure, accompagné d’un plus petit bateau de pêche, notre bateau reprend sa route.
Plus tard, plus aucune nouvelle d’une éventuelle catastrophe et l’équipage ne semble pas impressionné. Sans doute une fausse alerte. Nous n’avons plus rien demandé, non plus.

Arrivés à Gènes, nous roulons jusque Brescia, où nous passons la nuit. Le lendemain nous dormons à Belgrade et un jour plus tard nous arrivons à Ruse, à 50km de notre village.
Ouioui, nous voyageons du Maroc vers la Bulgarie parce qu’au mois de décembre nous devons, sur place, renouveler notre permis de séjour.
Nous passons la nuit à Ruse, la ville où se trouve le bureau d’immigration et tout.
Comme d’habitude, il faut un peu courir à gauche à droite pour les papiers nécessaires, se trimballer quelques heures en ville, le temps que les ordinateurs de l’immigration aient fait leur boulot.
Notre patience est finallement récompensée car, grâce aux justes documents au point de vue mutuelle etc…tout à coup, nous obtenons un permis de séjour pour une durée de cinq ans. Youpie.

Nous, qui pensions devoir être presents chaque année et cela pendant cinq ans, roulons vers notre village, enormément soulagés.
Au village, une absence de trois mois ou d’un an, ne fait aucune difference. L’enthousiasme en nous revoyant est pareil.
En Bulgarie les températures sont très agréables. Nous avons même une journée a 17 degrés alors que l’année passée il faisait -20, a la même époque.
Dans la maison nous passons notre temps avec les préparatifs pour les travaux de l’année 2018. Nous coupons du bois pour le poêle et nous rendons compte que, au fond, l’hiver en Bulgarie est faisable.
Pendant la dernière semaine de notre séjour, Steph, le fils d’Eddy, vient nous rejoindre. Il connait déjà le village et ses habitants et est content d’être “de retour”.

Après 20 jours d’attente, nous avons notre carte id pour résidents. Dès l’obtention de cette carte nous pouvons (de nouveau) faire enregistrer la voiture. Avec l’aide de Rosko, ça se fait en deux jours, de justesse. C’est bientot Noël et il y a plein de monde chez KAT, le DIV Bulgare.
Tout est, heureusement, réglé à temps et le 22 décembre nous partons vers le Luxembourg. Stpeh retourne avec nous, ce qui nous fait 3 chauffeurs. Nous avançons bien.
Nous logeons encore une fois à Belgrade, puis en Allemagne. Le 24 décembre nous sommes au chalet. Juste à temps, vu que, le jour après on nous attends à Itterbeek, pour fêter Noël chez la fille d’Eddy.

Depuis lors on fait le va et vient pour voir la famille et les amis. Les rendez-vous chez le dentist, assez consécutifs, nous bloquent un peu. Souvent ça ne vaut pas le coup de retourner au Luxembourg, et nous logeons donc plus longtemps que prévu chez la famille et les amis.
Du coup, nous en profitons pour aller voir des gens pour qui, normalement, nous n’aurions pas le temps, l’occasion. Nos ex-voisins, ex-collègues, mais, certainement pas tout ceux que nous souhaitons revoir. Désolés pour ceux que nous n’avons pas pu voir cette fois.
Après un entretien de la voiture, le 26 février et une visite chez le dentiste le 28, le chargement de la voiture est planifié pour le 1er mars.
Le départ dépendra alors des conditions atmosphériques. D’ici, de pendant le trajet et en Bulgarie.