En mouvement
Door: Eddy&Arjenne
Blijf op de hoogte en volg EDDAR
03 November 2017 | Marokko, Saïdia
Mbarek nous attend à Rich, trente kilomètres avant le village. Il a fait les courses et nous entassons le tout, Mbarek et les courses, dans la voiture déjà pleine de vêtements et autres affaires pour les gens.
D’abord les nouvelles du “business”. Mbarek met Eddy au courant des allées et venues concernant les moutons. De ces explications, Eddy a retenu ceci: 10 moutons étaient achetés il y a environ deux ans. Dû a la vente, le rachat et l’élevage, il y en avait 17 l’année passée. Maintenant, dix mois plus tard, après encore des ventes, achats et trois morts a la naissance il en reste quand même 14 ET de l’argent mis à part pour les investisseurs. Un tiers de l’investissement est déja remboursé. Petit a petit, nous y arrivons.
Les oliviers que nous avons coupés à ras du sol, il y a dix mois, ont fait de nouvelles tiges de déja un mêtre. De nouveaux arbres en formation donc. Hélas, les tiges nónt pas encore produit de fruits.
Beaucoup d’entre vous ont donné des vêtements et des jouets. Nous avons tout distribué et tout le monde est très heureux. Beaucoup d’affaires sont encore en bon état et pour eux c’est comme du neuf. Les enfants du village n’ont presque pas de jouets, donc, eux aussi sont super contents. Nous devons tous vous remercier de la part des gens du village. D’une amie, Arjenne a reçu plein de matériel pour fabriquer des boucles d’oreilles. Les boucles déja faites étaient vite distribuées. Mais, c’est là que ca commence. Tout le monde les trouve jolies et la demande augmente. Arjenne avait du boulot, elle ne c’est pas ennuyée. Pour l’instant, environ tout le village se balade avec des boucles d’oreilles faites main. C’est chouette de rendre les gens heureux.
Mbarek nous emmène en haut de la montagne. Pour nous, avec des chaussures, nous grimpons pendant 2,30h. Mbarek lui, ferait ca en une demi-heure, sur ses espadrilles, mais bon. Haha. Une fois le sommet atteint, c’est le silence, super. Nous cherchons un endroit pour préparer la tajine, buvons le thé, mangeons et puis c’est la descente, de l’autre côté de la montagne. Effrayant. Des cailloux qui nous roulent sous les pieds et qui peuvent nous faire glisser dans le vide. Mais, nous arrivons sains et saufs dans le village.
A nouveau, nous sommes invités a manger chez différentes personnes. Tout ca est très gai, très gentil, seulement tout ca se passe toujours tard. Vers 20h ils commencent a préparer le couscous, ce qui fait qu’avec un peu de chance on mange vers 22,30h. Une fois nous avons même mangés a minuit. Pour nous c’est très fatigant et finalement pas très malin, point de vue santé.
Après une semaine on dit au revoir et retournons à Oujda. A chaque fois que nous repartons, Eddy raconte aux gens que nous allons faire une semaine de Ramadan, et, a chaque fois ils trouvent ca super rigolo. Toute la bouffe, le thé trop sucré, le pain a chaque occasion…pour finir ca nous sort par les oreilles.
Après quelques jours à Oujda, la remise des derniers vêtements pour bébé et des jouets pour Rahma, fille de Yahyah et Karima, nous nous mettons de nouveau en route. Cette fois, direction Saïdia, la côte. Ici nous louons un petit appartement pour quelques jours et nous faisons de longues balades à la plage, mangeons a temps et surtout pas trop. Ramadan.
Nous nous trouvons dans une résidence surveillée, comme toutes les résidences ici. Très jolie, trois piscines, dont deux vides et les jardins bien entretenus.
Les appartements ont l’air très bien, en photo, mais ne vous faites pas d’illusions. Des briques et du béton non isolés sont assez sonores. Heureusement que nous sommes hors saison et il n’y a pas trop de dérangement…sauf le voisin d’à côté, où nous nous sommes vus obligés d’aller sonner pour lui demander de baiser le son de sa musique. Heureusement, ca ne représentait aucun problème.
Dans les brochures, vous lirez que Saïdia est appelé “La Perle Bleue de la Méditerrannée”. Il s’agit là, sans doute, de brochures anciennes car maintenant, la réalité est un peu différente.
La mer et le ciel sont toujours bleus. La plage…15 km de plage signifie aussi 15 km de déchets. Des bouteilles en plastic et toutes sortes de déchets. D’ici quelques saisons, les “gens” qui viennent ici en été devront vraiment bien chercher pour trouver une place de deux mètres carrés, libres de plastic. Peut-être qu’alors ils se mettront a déblayer ?
Cette déscription n’est en aucun cas exagérée, nous n’en croyons pas nos yeux et sommes très décus dans…ben, l’être “humain”.
Aucun gouvernement, force de police ou armée sont capables de contrôler tout ca. C’est a « l’homme » de devenir conscient de son environnement et de se donner la peine de vouloir résoudre le problème. Hélas, ce moment là n’est pas encore arrivé et semble, au contraire, s’éloigner de plus en plus.
Chaque fois que nous sommes à Oujda, nous passons un moment à la mer. Nous nous sommes toujours demandés comment ca devait être de séjourner dans une de ces résidences. Maintenant, nous savons.
Le vécu à la résidence combiné avec le vécu à la plage signifie pour nous: “Saïdia? Plus jamais. Trop triste, trop frustrant”. Si belle, si pittoresque et si impitoyablement négligée par la masse.
Encore une nuit et puis, retour à Oujda.
Rares ont été les moments où nous avons tellement souhaités d’être de retour dans notre « foyer ».
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