Mutinerie à bord
Door: Eddy & Arjenne
Blijf op de hoogte en volg EDDAR
29 April 2016 | Spanje, Barcelona
La journée se passe tranquillement (pour nous). Nous passons la plupart du temps sur le pont, a profiter du soleil.
Dimanche nous entendons que, jusque tard samedi soir, il y a de petites émeutes et discussions à bord. Apparement, l’équipage est incapable de préciser a quel moment nous allons arriver à Sète. L’un dit dimanche soir, l’autre lundi matin. Cette incertitude rend les passagers nerveux. L’arrivée planifiée officielement est dimanche midi. Mais, vu l’heure du départ à Nador, il sera de toute façon plus tard. Un grand nombre des passagers doivent travailler lundi et les enfants vont à l’école.
Le moulin a ragôts tourne a volonté. On dit que nous n’entrons pas au port parce que, le dimanche, les douaniers ne travaillent pas en France (???).
On dit que la compagnie avec laquelle nous navigons, GNV, a d’énormes dettes envers le port de Sète et que donc, nous n’avons pas le droit d’entrer. …
Vers 15h nous constatons que le navire fait demi tour (déjà devant la côte Française) et on nous apprend que nous allons à Barcelone.
D’abord on nous raconte que nous allons là-bas pour permettre le débarquement a ceux qui ne peuvent attendre et veulent quitter le navire. Bizarre ça, car, dans les “garages” toutes les voitures sont entassées et se bloquent les unes les autres.
A 17h nous amarrons mais il ne se passe rien. Nous voyons arriver un autocar vide et, ..la police. On annonce que tous les passagers a pied, sans voiture, sont priés de débarquer. Nous n’avons aucune idée si, effectivement çela se passe ou non.
Communication, équipage-passagers, inexistante. Personne n’a de certitude, tout le monde spécule.
Nous rencontrons une femme qui nous raconte que son mari, comme il bloquait le passage avec son véhicule et ne voulait pas bouger, c’est fait taper dessus par 14 (ouais 14?) camionneurs Hollandais. Ils “auraient” aussi cassés la vitre de la camionette. (sans doute pour atteindre le frein a main).
Vers 20h nous voyons débarquer quelques mastodontes du désert, mais pour le reste, ..personne. A ce moment là on nous annonce par les haut parleurs que “tout” les passagers sont priés de débarquer. Que Barcelone est notre destination finale.
Grande révolte. La plupart des passagers refusent de bouger, vu qu’ils ont payé jusqu’à Séte. Evidement, ceux-çi bloquent ceux qui veulent bien descendre.
Attendre, tension, prises de becs. Nos affaires sont déjà dans la voiture et nous, ce que nous préferons est de s’éloigner de tout se tumulte. Barcelone est à 300km de Sète, le navire ne part pas, donc, plus vite nous descendons, plus vite nous sommes sur la route et plus vite nous sommes dans notre propre lit. (la logique hein).
Vers minuit, on nous annonce que nous pouvons retourner dans nos cabines, que nous pouvons dormir et que “demain matin” les ambassadeurs Marocains et Français viennent à bord pour régler le conflit. Nous resortons nos affaires de la voiture et allons dormir.
Nous dormons, le coeur tranquille, jusqu’au moment ou, a trois heures du matin, quelqu’un crie dans les couloir que les voitures se font débarquer par la police.
En effet, dans les “garages” se trouvent une trentaine de “Guardia Civil”, armés de boucliers, bâtons, casques, gilets pare balles (et plus, au cas ou…). Débarquement de force.
Encore un peu de drame, de photos, de films sur facebook, youtube, de messages sur twitter, mais descendre, ça, tout le monde va le faire, point.
A 4h nous roulons sur les routes Espagnoles. Nous passons la douane sans problèmes, sans fouille et sommes contants d’être libérés.
Finalement, un énorme tumulte pour, au fond, 300km en plus et 15€ de péage, mais pas mal de temps gagné. Si tout le monde avait débarqué a 17h, le dimanche, nous nous serions épargnés 10 à 12h.
Mais non, entêtement, blaireaux brailleurs, meneurs de meute et compréhension zéro.
Et surtout une très mauvaise communication, inexistante au fond.
Un grand merci a la “Guardia Civil”, qui nous a délivrés de la connerie humaine.
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