Le retour

Vendredi 22 avril, debout a 5h pour arriver a temps au port de Bni Nsar (Nador). Le bureau pour le check-in ouvre a 6h.
Douze heures après, a 17h, le bâteau quitte le port!!!

Check-in puis faire tamponner le document pour la voiture. Le douanier explique a Eddy qu'il est tout juste a temps. Comme Eddy n'a pas fait de demande de prolongation, d'après le document, la voiture doit quitter le pays le 23 avril. L'amende peut aller de 250 a 1000 euros.
Beuh...qu'est ce qu'on sait, nous?
Nous nous disions, nous avons le droit de rester trois mois, donc la voiture aussi, non? Ben non.
Et ce coup si, nous n'avons pas l'excuse d'un panneau invisible.

Entretemps, toute un colonne de camions et dépanneuses Européennes vient s'ajouter aux rangs. S'agit d'un des multiples marathons sahariens. Le nombre de véhicules est impressionant, tout comme les véhicules mêmes.

Faire tamponner les passeports prend 1.15h. Nous savons le temps que ça dure, mais a chaque coup nous sommes étonnés et incrédules.

Les voitures sont controlées séverement. Nous, nous ganons le gros lot car nous sommes mis à part pour passer sous un grand scanner mobile.(plaque Belge, tête de truand?)
Le douanier de service demande a Eddy si'l transporte une “boule métallique”. Eddy tombe des nues.
Douanier;”Ici monsieur”(il savait exactement où localiser l'objet, sous d'autres).
Eddy: “Haaaan, ça? C'est une “kettlebell”. Un truc pour faire du sport”.
Douanier; “Haaan, du sport. Bien, bien, très bien (rit). Allez, ça va. Passe”.

Après, de nouveau un longue, très longue attente à l'entrée du bâteau. Vers 13.30h nous pouvons enfin embarquer, mais pas avant d'avoir subi un contôle supplémentaire par les agents de sécurité du navire.

Arrivés sur le bâteau, quelqu'un nous explique la raison pour le retard. Pendant le voyage aller (Sète-Nador), une femme de 50 ans, est décedée. Là, c'est logique que ça prend du temps, avant que les autorités débarquent le corps. Policiers, médecin, ambulance.

Quand toutes les voitures et camionnettes étaient embarquées, c'est le tour aux mastodontes du désert. Ils subissent un controle tout aussi sévère que nos véhicules. Interminable! Les gars de la sécurité sortent 5 ou 6 illégaux de dessous certains camions ou remorques.

Finalement nous sommes en mer. Vers Sète-France? Ben non. Nous allons vers Tanger pour débarquer les voyageurs de Sète-Tanger et pour en embarquer de nouveaux.
Nous faisons une croisière le long de la côte Marocaine. Très beau.
Demain (probablement) nous partirons dans la direction opposée. De Tanger vers Sète!

Entretemps (mercredi) nous sommes rentrés.
Mais, ne ratez surtout pas la suite du récit du voyage intitulé:
"Mutinerie à bord".