Des nouvelles d'Oujda

Entretemps ça fait trois semaines que nous sommes à Oujda. Le temps passe vite. Appart quelques jours de froid, le temps était super. Tous les matins nous allons chez un boulanger, dans la rue. Pas un magasin, mais un grand “garage” ou on a installé un four. Le boulanger cuit son propre pain mais il cuit aussi pour les femmes qui viennent avec la pâte toute prête. Nous achetons deux pains ronds, comme vous les connaisez et payons 3 dirham (0,30 cent). Frais et délicieux.
Le boulanger et son assistente, ne parlent ni Arabe, ni Français. Ils parlent “darija” (patois). Donc les explications se font avec les pieds, les mains et quelques mots d’Arabe. Mais on s’en sort. Le boulanger a même déjà le numero de telephone Belge et Arabe de Eddy (on se demande pourquoi, rien a raconter) et a fixé une photo dans son atelier, faite l’été passé. Lui, son fils et Eddy.

Un grand pas en avant est que nous avons acheté une machine a laver. Quel plaisir de ne plus devoir laver a la main.

Un jour Arjenne a fait le couscous comme les Marocaines. Acheté le couscous frais au souq, les ingrédients. Le couscous doit être “vaporisé” et “travaillé” 7 fois. Quelle patience, mais c’était délicieux. Evidemment, il y en avait beaucoup trop, donc, prochaine fois, un peu moins.

Eddy s’occupe surtout des bricolages dans et hors de la maison. La terasse doit recevoir une couche de produit étanche. Les murs de la terasse. Les deux oliviers doivent être “tondus”, les mauvaises herbes, bref. Assez a faire et au soleil c’est un plaisir.

Arjenne a acompagné la voisine et ses filles au ham(m)mam (dites: ham-maam). La pluspart d’entre vous savent ce que c’est, mais pour les autres: c’est un endroit ou l’on va se laver et se détendre dans la vapeur. Hommes, femmes apart. Le hammam a aussi une fonction sociale, c’est un endroit de rencontres et le gens ici trouvent ça super. C’est logique car beaucoup des gens que nous connaissons n’ont que ça pour vraiment prendre un bain une fois par semaine. Pour nous c’est chouette a faire mais il faut le temps. Toute un après-midi dans la vapeur, parmi 50 autres femmes, qui n’arrêtent pas de parler dans une langue qu’on comprend a peine (darija).

Entretemps Eddy a réservé notre voyage retour. Normalement…nous partons le 22 avril du port de Nador, direction Sète. Le 25-26 nous devrions être de retour au Luxembourg.

A bientôt.