Le Mariage et La ceuillette d’olives
Blijf op de hoogte en volg EDDAR
05 Januari 2017 | Marokko, Rachidia
Dans la maison, une chambre est bourrée de femmes qui font vraiment beaucoup de bruit. La joie tout plein. Aisha sur un fauteuil (trône), les mains déjà décorées au Henné et, la specialiste en la matière entreprend les pieds. Traditions.
Nous nous sentons un peu désemparrés, “étrangers”…ce que, au fond, nous sommes.
Comme à toutes les fêtes, on mange et on boit beaucoup. Ici, boire, ça veut dire: le thé avec beaucoup de sucre.
Un grand absent dans le tout: le mari!
Vers minuit, nous en avons un peu marre et allons nous coucher. Heureusement que nous dormons dans la maison de Mohammed (frère de Mbarek). Sans ça nous n’aurions pas fermé l’oeil. Dans la maison de Mbarek la fête continue jusqu’au petit matin.
Le lendemain tout est préparé, surtout Aïsha, pour le grand départ vers le village du mari. Un homme qu’elle connait a peine. Elle est très nerveuse. Nous aussi. On nous demande d’aller avec, et, bon…d’accord, on y va.
Avant le départ, de nouveau les chants et les tambours pendant que (moment émouvant) Mohammed (frère ainé, papa décédé) “porte” sa soeur vers…notre voiture, suivi de tout le cortège. Nous avons l’honneur de conduire Aïcha et sa maman, vers son mari et son nouveau village.
Après un trajet de 2 heures, par de petits villages, des pistes et même un bout a travers la rivière asséchée, nous arrivons, dans le noir, au pied d’une colline sur laquelle se trouve un petit village. Nous sommes garés dans le lit de la rivière. Tout le village est “descendu” pour acceuillir la mariée. Encore plus de chants et tambours, ça n’en finit pas. Alors apparait le marié. Mohammed lui donne la main de Aïsha. Avec le reste nous nous dirigeons vers la maison où la fête recommence. Encore manger, boire.
Vers minuit nous décidons de rentrer, contre l’avis de tout le monde. Avec trois autres passagers, dont, un connait la route et les trous par coeur (heureusement) nous partons dans le noir, sur les pistes, routes étroites etc. Mais nous y arrivons. Après, a nouveau deux heures de route nous sommes au “lit”. Satisfaits, crevés et contents que la fête est terminée.
La ceuillette d’olives
Deux jours plus tard, l’Imam, via le haut parleur de la mosquée, donne le signal pour la ceuillette. Le lendemain tous les habitants doivent aller ceuillir leurs olives. (rien de réligieux, juste planning bien fait). L’oncle de Mbarek, le “presseur” prépare tout pour commencer le “pressage”.
Avec l’habilité d’un singe, Mbarek grimpe aux arbres pour taper sur les branches et faire tomber le olives. Nous, nous ramassons.
Comme nos arbres sont assez hauts, Eddy, depuis deux ans, (2), propose de les couper et laisser repousser, pour par après les tailler courts, 2m. (comme les pro’s). Plus facile et éfficace pour la ceuillette.
Ce coup ci, Mbarek fait le clic, prend la scie et commence a scier des branches. Le jour après on amène la hache et les arbres y passent. Grâce a ça, on ceuille, on ne ramasse plus. A cause de la sécheresse cette année, notre récolte est maigre. En tout nous aurons environs 8 litres d’huile alors qu’il y a deux ans, nous en avions 27 litres. Un peu dommage, surtout que cette fois, nous étions là pour faire notre part de boulot.
Bientôt: Le retour aventureux
Pour un reportage photo complet voyez notre blog: https://eddyandarjenne.wordpress.com/ Allez dans “archief” et là vous trouverez tout.
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