Ait Atmane
Door: Eddy & Arjenne
Blijf op de hoogte en volg EDDAR
08 April 2016 | Marokko, Rachidia
Le samedi 26 mars, nous partons vers l’Atlas. Nous allons à Aït Atmane, le village ou habitent nos amis Berber et ou nous sommes régulièrement. Un village entre Rich et Errachidia. Le calme, les oasis, la nature, le soleil. Errachidia est la ville qu’on nomme “La Porte du Sahara”. Comme d’habitude, tout le monde est super content que nous sommes là. Nous distribuons quelques cadeaux, vêtement/chaussures que nos enfants ne portent plus (démodé). Les gens là bas sont terriblement contents avec tout ça.
Dimanche matin nous allons au marché (souq) faire les achats de nourriture. Vu que les gens n’ont pas grand chose et que nous logeons gratuitement, nous payons les légumes et fruits. Mbarek, quant a lui, a égorgé un mouton (pour la semaine). Nous mangeons des brochettes, constituées de toute sorte, car ici, le mouton est mangé intégralement. Eddy participe de bon coeur, Arjenne a souvent un petit estomac. Hihi.
Lundi, retour à Rich, au souq des animaux. Eddy c’est mis en tête d’acheter des moutons et de laisser Mbarek s’occuper de l’élevage. Nous avons déjà un terrain là-bas avec 6 oliviers qui ont déjà donné pas mal d’huile d’olive. Mbarek s’occupe du terrain, y cultive aussi, s’occupe de la cuilette et fait presser l’olive chez son oncle. La récolte est divisée en deux. Ce sera “un peu” pareil avec les moutons. Vendre au moment de la grande fête musulmane, quand les gens de la ville donnent beaucoup d’argent pour un mouton sain. Bénéfice divisé en deux.
Hélas, au souq, Mbarek n’est pas satisfait avec la qualité des moutons a vendre a ce moment là. La patience d’Eddy est mise a rude épreuve. Quand même, Mbarek parle a un des marchands (qu’il connait). Les prochains jours, celui-çi va chercher pour nous de la qualité, chez les éleveurs ou il va régulièrement. Ben oui, c’est son boulot. (pour nous un mystère, ce qui oui ou non est une bonne qualité).
L’après-midi, Eddy va aux champs avec Mbarek. Les champs font partie d’un grand oasis, le long de la rivière ZIZ. Tout le village y a des morceaux de terrain ou ils cultivent toute sorte. Les champs sont “arrosés” via un sytème d’irrigation ingénieux. Un long canal “central” qui fait plusieurs villages et donc pas mal de km. Puis des centaines d’embranchements compliqués. Ouvrir, fermer des embranchement pour faire arriver l’eau à ton champ. Problème est que s’il y a déjà plusieurs personnes qui arrosent leurs champs, pour toi l’eau du canal est trop basse ou il n’y en a pas. Attendre ou revenir plus tard. L’arrosage de cette façon prend un temps enorme.
Mardi nous allons pêcher. D’abord nous allons en voiture vers un village, un peu plus loin dans la montagne. De là, nous devons traverser la rivière a pied pour ensuite faire une longue balade. Le but est d’atteindre un endroit ou il y aurait beaucoup de poisson. La pêche se fait avec une bouteille plastic vide sur laquelle le fil est enroulé. Le lancé se passe très bien de cette façon et ensuite la bouteille est fixée dans le sol. “On” attrape quelques petits poissons et en fin de journée, après des heures d’attente, Mohammed, ami de Mbarek en attrape un (1) gros. Lui, le seul qui a une vraie canne a pêche.
Mbarek adore porter notre sac a dos “moderne”. Dedans il y a de quoi faire le thé et la tajine. Nous restons sur place toute la journée. Mbarek fait un excellent repas avec de la viande et toute sortes de légumes. Nous buvons le thé menthe avec une énorme quantité de sucre.
Le soir, le marchand nous téléphone. Il a trouvé des moutons de qualité. Nous fixons un redez-vous chez lui pour le lendemain. Nous venons voir si les moutons sont conformes aux normes de Mbarek.
Mercredi matin, Eddy va à encore un autre champ, sur le mulet (voir photo). Arjenne reste au village avec les dames et essaie de communiquer en Français, Arabe, pieds et mains. Vous imaginez la grande rigolade. Petit a petit, nous apprenons aussi quelques mots de berber ou Amazigh. Pas simple ici, au Maroc. L’amazigh qu’on parle à Oujda n’est pas le même que celui qu’on parle à Aït Atmane. D’après notre ami, il y aurait 4 dialectes différents. Essayez d’apprendre dans ces conditions.
Mercredi après-midi, direction Meski, 15km plus loin que Errachidia. Chez le marchand. Les négociations durent longtemps mais, finalement Eddy devient l’heureux propriétaire de 10 moutons. Trois mamans avec leurs petits. Garçons et filles.
Le marchand règle lui même le transport et le soir les moutons font leur entrée dans le village. Nous reçevons une étable d’un membre de la famille de Mbarek, que lui n’utilise pas.
Jeudi est le jour que tout le monde attend avec impatience. Nous allons manger des spaghettis. L’été passé, Arjenne avait fait pareil pour le frère de Mbarek, sa femme et leur gamin de 6 ans, qui, a ce moment logeaient dans notre maison à Oujda. Après réflexion, nous optons pour les macaronis. Manger les spaghettis, tous ensembles dans un grand plat, comme on fait ici, c’est pas évident.
1kg de haché, 3kg de tomates, 1kg de macaroni et tout le monde se remplit le ventre avec un truc que la plupart n’ont jamais mangés. C’est notre tour de dire; “Mange, mange. Allez mange encore”
Vendredi, encore un autre champ doit être irrigué, ça n’arrête pas. Arjenne vient avec. Comme nous devons faire tout un morceau du trajet à travers la rivière, Mbarek nous dit de monter sur le mulet. A deux. Très belle balade sur le dos d’Inès. C’est comme ça qu’Eddy l’a baptisée. On ne lui avait pas donné de nom.
Samedi est une journée assez tranquille. Un tour dans le village, une visite chez un oncle de Mbarek, qui habite dans le village. Celui qui presse les olives, qui nous explique que au moment de la récolte il a un travail énorme.
Dimanche, c’est le moment du départ. Shocran wa ila el liqaa. Merci et a bientôt.
Après 7h de route nous sommes de retour à Oujda.
Oublié de mentionner, mais important. Depuis les attentats à Bruxelles, plein de gens, commercants, amis nous présentent leur condoléances et se disent désolés pour ce qui arrive. Pour Aït Atmane nous prenons un morceau d’autoroute jusqu’a Guercif. Au payage, l’employé explique qu’il est désolé, que lui même est musulman et que ceçi n’est pas son Islam. Il ne comprend pas de telles atrocités.
Après une heure de route nous arrivons à un des barrages policiers. Nous devons nous mettre sur le côté. Seulement, le policier ne veut pas nos passeports, ne veut pas savoir ou nous allons. Il nous a tout simplement fait stopper (plaque) pour transmettre ses condoléances et pour savoir si la famille en Belgique va bien.
. Camion Chargé!
https://www.dropbox.com/s/mj0gya6rhjn7j55/DSCN2099.MOV?dl=0
. Traverser la rivière
https://www.dropbox.com/s/jvo35m41oq21lih/DSCN2149.MOV?dl=0
. En route
https://www.dropbox.com/home?preview=DSCN2101.MOV
. La pêche
https://www.dropbox.com/home?preview=DSCN2190.MOV
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