Les traveaux, suite

Assise à la terrasse de ce que doit devenir notre salon, j’écris.. Depuis hier nous y avons installé notre tout vieux divan lit. De cette facon nous avons un endroit d’ou nous pouvons admirer le paysage et relaxer, sans pour cela être installés à la table de cuisine. Pour le moment, nous devons partager l’endroit avec une famille de moineaux qui ont fait leur nid dans un des murs (c’est encore ouvert)…Steph, tu vois hein? Un nid dans le mur du salon donc.

En ce qui concerne les travaux, ben, ça n’avance pas trop. Quand on lit les comptes rendu d’autres personnes voulant réaliser un projet en Bulgarie, le notre n’est pas différent. Trouver sa route dans la jungle de propositions corruptes, doubteuses, mensongères ou honnètes, signifie un effort psychologique (et linguistique) a cause duquel il ne faut surtout pas baisser les bras et perdre courage.

Après une serie de coups de fils et grâce a notre ami Teodor qui parle Anglais et Bulgare, nous avons enfin le contact avec un..quoi? ..menuisier, pour les fenêtres en pvc. Le patron nous envoit un gars qui prend les mesures et nous dit que nous allons recevoir un devis. D’accord, chouette.
Puis,…plus rien. Même le téléphone n’est plus décroché.

Pour le reste des travaux, un entrepreneur que Desi (notre agente et grande aide) nous conseille, ne sait commencer que vers le 10 juillet. Il se base sur les infos de l’électricien, qui a vu la maison, et nous envoit un devis, sans avoir vu lui même. Ca nous fait douter et vu que de toute façon nous ne sommes pas satisfaits avec la date (vu par après, avec le devis OUI) Desi s’amène avec quelqu’un d’autre.

Celui çi fait beaucoup de commentaires, semble trèèès professionel en theorie. Seulement il y a des choses qu’il n’arrivera pas a réaliser, alors que justement, ces choses là, Eddy les trouve assez simples. Il semble assez pessimiste et voit des problèmes partout. Néanmoins, il va nous envoier un devis et si nous sommes d’accord avec le prix, il peut commencer dans la semaine. Ah. Chouette.

Le jour après nous avons la visite de Vladimir, envoié par Desi car l’entrepreneur précédent a finalement décidé de ne PAS envoier de devis..
Vlad parle l’Anglais courament, comprend bien ce qu’Eddy veut. Même longueur d’ondes, mêmes gôuts. Il s’occupe d’un nouveau “menuisier” et le jour après il se ramène avec les menuisier et un collègue. A nouveau on prend les mesures et voilà, si nous sommes d’accord avec le prix nous aurons nos fenêtres endéans les quinze jours. Vlad, quant a lui sait commencer le reste, le lundi (lundi passé). Ah, chouette.
Jusqu’au moment ou nous recevons le devis. Pour tomber a la renverse. Les prix sont en euro mais, même s’ils étaient en leva (divisé par deux) ce serait encore beaucoup trop.

Finalement et après une nuit presque blanche nous donnons notre accord pour les fenêtre (beaucoup trop chères mais marre de tourner en rond). Pour le reste nous faisons croire que nous devons réfléchir et regarder le tout après installation des fenêtres. Prudence hein, ne pas dire non tout de suite.
Par contre, côté positif, l’electricien a fini son boulot, et ceçi a un prix très intéressant. De fil en aiguille lui aussi nous calcule un prix (intéressant) et propose de faire le reste des travaux avec sa propre “brigade” (équipe). Seulement, lui aussi, ne sait commencer que vers le dix juillet. Retour à la case départ mais nous “l’engageons” quand même.
Aussi, du coup, nous décidons de ne pas trop pavoiser et de commencer. Ce qu’on est a même de faire nous mêmes, on le fait, et c’est quand même pas mal.


Le mur extérieur de la future cuisine reçoit une première couche de ciment spécial. Arjenne apprend a plafonner. Le résultat est déjà pas mal.

Eddy s’amuse a “tourner” une des nouvelles portes salles de bain, de façon a ce qu’elle s’ouvre vers l’extérieur. (travail que nous voulions laisser a un prof, mais beuh, au fond…). Ben oui, petit espace, donc…porte vers l’intérieur pas très malin.

Nous entretenons le jardin, nous occupons de garder la maison plus ou moins propre et faisons mille et une choses. Du matin au soir.

De telle façon que nous en oublions le monde en dehors de la maison. La nature, le village, la rivière. Quelque part un petit signal d’alarme nous dit: n’oubliez pas de vous détendre. Sans cela, les quatres mois vont passer sans aucun moment relax, et ce n’est pas là, le but.

Dans ses moment de repos Arjenne étudie la langue Bulgare. Eddy n’a pas le temps (dit il) mais apprend beaucoup a travers les conversations (surtout avec les entrepreneurs, hih) et par Arjenne qui de temps en temps lui pose des questions comme: quel jour sommes nous, en Bulgare….?

Le temps est super, de temps en temps de la pluie mais incomparable a la Belgique et pays alentours.


Pour un reportage photo complet voyez notre blog: https://eddyandarjenne.wordpress.com/ Allez dans “archief” et là vous trouverez tout.